Dans le sud, une rapide visite à l’association « les filles abandonnées » juste pour profiter de leur sourire à notre accueil.
A l’hôpital de Tu Du le docteur Minh Chau me reçoit avec les paroles d’espoir. C’est la 2ème fois que nous nous revoyons.
J’ai pris mon courage à deux mains pour me rendre dans le couloir des enfants atteints de la maladie de l’agent Orange. Une dame de service me confie que certains stagiaires quittent au bout de 2 semaines. Pour sa part, elle a demandé à venir travailler dans ce service, donnant plus de sens à son travail par rapport à son salaire.
Avec Huong mon guide, nous nous somme rendus à l’école de Maitre Hung et ses 120 élèves de la rue. Il me salue avec les mains jointes comme font les bouddhistes. Il continue à préparer des repas végétariens qu’il offre chaque soir de la semaine à tous ses élèves. Bénévolement il cuisine toute la matinée et enseigne l’après-midi.
Aujourd’hui, il a recueilli 4 autres orphelins dont il connait à peine leur âge et leur passé. Nous attendons leurs dossiers dans l’espoir d’un parrainage.
Toujours en deux roues, nous faisons des kilomètres pour trouver de la nourriture et un bon dessert (du flan) pour les enfants.
Chez Sœur Le Thi Kim Chi, 66 enfants malades. Sœur Kim explique les moyens d’éducation, l’organisation et les aides apportées par chaque association. Rien n’est perdu. Son établissement est d’une propreté impeccable.
Nous sommes montés dans le dortoir où les enfants cherchent le sommeil. Tram, un enfant de 3 ans paraissant avoir 15 mois est sous-alimenté et Tuan An au sourire réclamant des câlins a 5 ans, elle est handicapée.
Soeur Kim nous dit qu’il ne suffit pas de les nourrir mais qu’il faut aussi les aimer et ils le ressentent quand on les prend dans nos bras. Amour, qualité des soins quotidiens, jeux, musique qu’on leur fait écouter et toujours des habits propres.